Espaces Publics Numériques et Culture Scientifique et Technique


Compte-rendu de la rencontre du jeudi 20 octobre 2005


Espace d’animation et de multimédia - Évry (91) - Les Petits débrouillards ÎDF

L’espace d’animation et multimédia des Petits Débrouillards Ile-de-France, labellisé EPNE (EPN de l’Essonne) et Cyberbase, est situé dans le quartier du centre ville d’Evry à proximité de la gare RER Evry Courcouronnes et du Centre commercial. Il a ouvert au public en juin 05.

Les Finalités et objectifs

La finalité du projet rejoint celle plus générale de l’association qui vise à fournir aux jeunes de tous les horizons l’occasion de se forger un regard curieux et informé sur le monde qui les entoure. Il s’agit de développer leurs capacités à élaborer des connaissances à partir de faits d’expérience. Une mise en scène ludique, des expériences simples et facilement reproductibles favorisent la participation active des jeunes.

L’évolution technologique de la société, l’omniprésence de l’informatique dans l’environnement des jeunes nous a donc conduit à nous intéresser à ce nouveau champ. Nous souhaitons ainsi au sein de cet espace élaborer et développer suivant notre démarche des modules pédagogiques permettant aux jeunes et adultes d’appréhender les enjeux des sciences et techniques et leurs applications dans la vie quotidienne, d’appréhender le fonctionnement des outils multimédias et des réseaux impliqués dans la circulation de l’information afin d’en faire un usage maîtrisé.

Les activités

Plusieurs types d’activités sont ou seront proposés dans l’espace d’animations :
* Des ateliers liés à l’initiation aux multimédias tant dans l’utilisation des outils que dans la compréhension des différents modes de fonctionnement.
* Des ateliers de sensibilisation aux sciences et techniques basés sur la réalisation d’expériences simples et amusantes, réservant une place importante à l’usage de l’outil informatique.
* Des formations à l’animation scientifique et technique orientées vers l’outil informatique à destination d’animateurs ou éducateurs de structures, des professeurs des écoles, des parents ...
* Des expositions, des bars des sciences, des ciné-clubs portant sur des sujets liant sciences et société.

Intervention du jeudi 20 octobre 2005

L’espace d’animation et multimédia fait sa première rentrée scolaire. Notre expérience de fonctionnement est donc encore tout à fait nouvelle. Nous pourrons lors de cette rencontre présenter plus des objectifs et des intentions que partager des expériences concrètes d’actions.

La réunion se tenant dans nos locaux, nous proposerons une visite commentée des lieux (usage de chaque salle et équipements). Pour exemple, nous pourrons présenter quelques expériences proposées en atelier aux jeunes pour aborder avec eux le fonctionnement de l’ordinateur (langage binaire, composants...) ainsi que des ateliers sur le thème du Son traité comme sujet scientifique en tant que tel et aussi à travers les différentes techniques de maîtrise, de production et de diffusion : du phénomène de vibration à la numérisation.

Par Cécile Langlois et Tamer El-Aïdy

Association Les Petits Débrouillards Ile-de-France - Antenne Sud
13/15 allée Jacquard - 91000 EVRY
Tél. : 01 69 11 14 71 - fax. : 01 60 78 57 64
http://www.lespetitsdebrouillards-i...

Parc d’Aventures Scientifiques

Le projet "Tous Chercheurs !" - Initiation à la recherche scientifique et au débat citoyen

Tous Chercheurs !

Le projet " Tous Chercheurs. Initiation à la recherche scientifique et au débat citoyen " s’inscrit au cœur du programme Réseau Inter-régional de Diffusuion de la Culture Scientifique, Technique et Industrielle (RICSTI).

Les objectifs communs sont en particulier :
 D’impulser un nouveau goût pour les sciences et les disciplines scientifiques
 De favoriser le mise au point d’outils pédagogiques adaptés à la promotion des sciences
 D’exploiter concrètement les nouvelles technologies

Dans le cadre d’une collaboration transfrontalière impliquant 5 partenaires, 20 classes ou groupes de jeunes participent activement à l’élaboration et à la réalisation d’un projet de recherche sur le thème de la qualité de l’environnement. Ces données serviront de base à la réalisation d’une carte transfrontalière et permettront d’amorcer une réflexion citoyenne autour du thème de l’environnement. Les résultats analysés, idées et suggestions seront échangés sur la toile à travers un site et un forum de discussion alimentés par la classe.

Par Amar ABER.

Parc d’Aventures Scientifiques
Département Animation
Tel : +32 (0)65 61 19 70
GSM : +32 (0)497 97 34 67
Fax : +32(0)6561 19 99
http://www.pass.be

Espace Mendès France, Poitiers

L’Espace Mendès France a pour mission la promotion et la diffusion de la culture scientifique, technique et industrielle en Poitou-Charentes.

C’est d’abord en tant que thématique d’action que nous nous sommes intéressés aux nouvelles (à l’époque) technologies de l’information et de la communication à partir de 1994 : l’ordinateur, le cédérom, l’internet, etc. Progressivement, d’une part les technologies numériques ont été de plus en plus utilisées dans les autres manifestation (expositions, astronomie, reconstitutions 3D, modélisation de phénomènes scientifiques, etc.) et, d’autre part, les activités centrées sur ces technologies se sont précisées vers quelques thématiques plus sociales que techniciennes : logiciels libres, réflexions sur les impacts sociaux et culturels, création numérique, etc.

L’Espace Mendès France fait partie du réseau des espaces culture multimédia depuis ses débuts. Dans ce champ de la création numérique et de sa diffusion, le centre travaille plus particulièrement avec la communauté des "artistes programmeurs".
Les usages des TIC à l’Espace Mendès France sont donc multiples, mais il existe une constante, dans ce domaine comme dans tous les autres traités ici, c’est la participation active et bénévole des chercheurs aux activités.

Par Thierry Pasquier.

Culture scientifique, technique et industrielle en Poitou-Charentes
Espace Mendès France, Poitiers, tel 0549503300 - fax 0549413856
http://www.maison-des-sciences.org

L’expérience de l’A.A.S. de Saint-Laurent-Blagny

Sensibilisation du public dans d’autres domaines scientifiques et techniques

L’Association d’Animations Scientifiques de St-Laurent-Blangy est née en 1986 à l’époque du « plan informatique pour tous ».

Notre association a pour but de vulgariser et de rendre accessible à tous les activités scientifiques et techniques. Elle s’organise autour de 3 grands secteurs d’activités : informatique, vidéo et astronomie.

L’AAS est reconnue association d’Education Populaire par la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports du Pas-de-Calais. Elle est adhérente à l’AFA (Association Française d’Astronomie) et partenaire des Ateliers Ciel et Espace, à la SAF (Société Astronomique de France).

L’A.A.S. se situe à St-Laurent-Blangy (5600 habitants), commune limitrophe à Arras, au cœur du Quartier des « Nouvelles Résidences St-Laurent/St-Nicolas » (Quartier intercommunal du début des années 70, d’une population de 6000 habitants de toute catégorie - densité : 1400h au km² - classé au titre du DSQ et programmé au titre du Renouvellement Urbain.

En 2001 sur l’initiative de l’association, la ville de St-Laurent-Blangy en partenariat avec la Communauté Urbaine d’Arras et le Conseil Régional Nord - Pas-de-Calais met en place un cybercentre municipal à l’Espace Léo Lagrange (Maison de quartier communale) sur la thématique autour de l’astronomie et de l’espace.

L’association gère le Cyber Espace et embauche un animateur pour mettre en place le projet d’animation. La ville et l’association aménagent ensuite des salles annexes au Cyber Espace pour accueillir les activités vidéo et astronomie.

Le Cyber Espace (avec salles annexes) est ouvert sur un volume de 41h par semaine sur une période du 1er septembre au 10 août avec des aménagements d’horaires particuliers pendant les vacances scolaires avec la mise en place de mini projets de découverte.

Pendant la période scolaire, 16,5h sont destinées à l’accès libre, 8h pour les scolaires et le Projet Educatif Territorial, 1,5h pour la recherche d’emploi encadrée (+ CV en ligne), 5,5h pour les formations gratuites TimPass (dispositif du Conseil Régional) et 11h pour les activités de club de l’association.

L’aménagement d’une salle spécialisée en astronomie favorise et conforte l’accueil des classes de primaire, collège ou lycée mais aussi de groupes (associations, animations spéciales...) avec la mise à disposition d’un mini-planétarium, d’une vidéothèque et d’une bibliothèque, de télescopes, de solarscopes, de matériels pédagogiques etc...

Par exemple, dans le cadre scolaire, l’astronomie étant aux programmes de certaines classes. Des animations à la carte peuvent être proposées aux enseignants sous forme de diaporamas multimédia du type « Powerpoint » avec l’aide de l’animateur. Des recherches ciblées sur le web, la consultation de sites web comme celui de l’association fortement axé sur l’astronomie, la consultation de CD-Rom sont possibles. Des malles pédagogiques, du matériel, de l’optique sont mis à disposition de l’enseignant et de la classe.

Des journées ou soirées spéciales qui collent avec un événement - éclipse de soleil ou de lune, Fête de la science, Nuits des Etoiles, Fête des Quartiers... - sont automatiquement programmées et ouvertes à tous les publics.

Des ateliers et des activités sont proposés gratuitement comme l’observation du ciel après un débat ou une conférence, la photographie avec webcam de la Lune (astrophotographie), des soirées thématique sur l’histoire et l’astronomie par exemple, des expositions sur les sciences mais aussi sur les civilisations qui ont utilisé l’astronomie, des séances de planétarium...

Dans le cadre périscolaire, des petits groupes d’enfants sont accueillis pour diverses activités chaque fin d’après-midi dans le cadre d’un Aménagement des Rythmes Scolaires (horaire aménagé).

Plusieurs exemples :
 un groupe d’enfants de maternelles ont réalisé un livre sur un conte en utilisant les outils graphiques multimédia (palette, scan, etc...).
 un groupe d’enfants en primaire dans la mise en place d’un atelier de jardinage (école fleurie) ont réalisé un site web sur leur activité
 un groupe d’enfants de primaire font du reportage photo et vidéo numérique, le montage est réalisé avec eux...

On remarque que beaucoup de notre temps d’activités est lié à l’accueil des jeunes dans le cadre scolaire ou périscolaire, à la formation TimPass pour les adultes ou aux activités de club de l’association.

Actuellement nous fonctionnons avec un salarié sous contrat aidé et une dizaine de bénévoles.

Quel devenir pourrait-il avoir si un de ces maillons de cette chaîne viennes à être supprimer, comment pourrait-on résorber ce manque ou le contrer... ? Quel avenir les animateurs associatifs peuvent avoir si au terme du contrat la collectivité ne prend pas le relais ? Quels moyens se donner pour toujours être à la pointe des TIC ?

Par Nicolas Kusmierek.

Association d’Animations Scientifiques
Espace Léo Lagrange - Place des Cévennes - 62223 St-Laurent-Blangy
Tél. 0321079944
http://association.aas.free.fr/

Après la présentation des intervenants le débat est lancé.

Échanges, débat et points de vue

Amauri est pour la démystification de l’outil de travail qu’est l’ordinateur parce que les gens ont entendu parler de disque dur, processeur, mais sans savoir ce que c’est exactement ! Leur expliquer cela c’est déjà de la culture scientifique.

Pour Thierry, les gens ne veulent pas forcement ça lorsqu’ils viennent à l’EPN, car le temps est limité, en plus les gens ont de plus en plus internet chez eux ! Il faut créer plus d’événements pour sensibiliser les gens à la culture scientifique.

Patricia parle à ce moment de l’accessibilité au EPN pour le non-voyants les personnes handicapées. Loïc explique que ce n’était pas spécifique à la culture scientifique et technique, et que ce pourrait être le sujet d’une autre rencontre des Jeudis des EPN.

Savoir, c’est apprendre à partir du concret.

Roger Tanguy fait un parallèle entre les EPN et son expérience universitaire, en faisant remarquer qu’avec le temps ses élèves veulent de moins en moins de pratique, et veulent de plus en plus qu’on les amène vers la solution, et lorsque la solution est trouvée, ils croient avoir le savoir, hors ce n’est pas ça le savoir ; c’est apprendre à partir de choses concrètes. Dans le temps, les gamins savaient démonter un vélo, maintenant les gamins en trouve tout de suite un autre, ils délaissent le coté pratique ! L’informatique doit venir en complément d’une activité, par exemple, en botanique, l’ordinateur devrait servir, grâce aux capteurs, à mesurer la température pour faire circuler la ventilation.
Le deuxième remarque de Roger, c’est le manque de communication entre les personnes. C’est idiot de s’envoyer des courriels alors qu’on est à coté.

Thomas enchaîne : Nos EPN ne sont-ils que des cliquodromes ? Et ajoute que l’ordinateur est un média, et on en fait ce qu’on veut.
Thierry trouve ça paradoxale, car pendant les expériences scientifiques, les étudiants ont tendance à faire la confusion entre la simulation et la réalité de l’expérience, ils délaissent vraiment les résultats de l’expérience au profit de la réalité virtuelle.

Nicolas rétorque en disant qu’eux-mêmes lorsqu’ils parlent d’astronomie, ils préfèrent voir le ciel, que de fixer l’ordinateur.

Pour Amar, les nouvelles technologies ont changé la donne, car les chercheurs eux-mêmes sont de plus en plus devant leur écran d’ordinateur.

Patricia assimile presque l’ordinateur à un membre virtuel de votre corps.

Que peuvent faire les EPN pour la culture scientifique et technique ?

Amauri intervient pour rappeler que le sujet n’est pas de savoir si l’ordinateur fait du bien à la science, mais comment transmettre la culture scientifique dans les EPN. Car c’est un lieu où les gens viennent chercher des informations, et c’est à nous [les animateurs] d’amener, d’orienter les gens vers les choses qu’ils demandent ou qui peuvent les intéresser.

Loïc pose alors le problème suivant : Tout le monde affirme « faire de l’informatique ». Mais que veut dire « faire de l’informatique » ? Est-ce seulement l’utiliser ? Pour comprendre et faire vraiment de l’informatique, le passage par la programmation paraît essentiel. Programmer, c’est traduire notre pensée en faisant faire faire à l’ordinateur ; ainsi on comprendra mieux l’ordinateur.

Selon Amar, parler des changements de notre environnement, de nos habitudes, c’est déjà de la culture scientifique. Pour lui on doit comprendre comment marche un vélo, mais on n’est pas obligé de savoir dé/re-monter un vélo.

Jean-Luc avait utilisé la culture scientifique, et entre autre le site de la N.A.S.A. pour apprendre à des demandeurs d’emploi, qui s’intéressaient beaucoup aux mathématiques et la science, la navigation sur internet.

De quelles ressources disposent les animateurs ?

Mais on n’a pas tous la possibilité de vulgariser la science, et d’avoir à notre disposition des chercheurs, rebondit Philippe (qui prône le partage des ressources).

Marielle a une autre conception de l’EPN, selon elle, il faut partir de la demande des usagers, pour voir si on ne peut pas leur transmettre et faire découvrir la culture scientifique, elle s’appuie sur l’exemple de quelqu’un qui demanderait où mettre un cédérom, et profiterait de l’occasion pour lui expliquer le fonctionnement du lecteur et le principe du laser.

Nicolas est pour le partage de connaissances avec les usagers, car parmi les usagers, il y a sûrement des passionnés, qui voudront bien exposer au public leur savoir. "On donne mais on reçoit beaucoup, dit-il" !

Loïc intervient en posant la question suivante : Doit-on faire appel à des personnes extérieures ? Et demande à Hervé de parler de la banque des savoirs.

Hervé explique que le Conseil général de l’Essonne a une politique de partage de connaissances ; la banque des savoirs est un site internet où on peut consulter des articles fait par des gens qui connaissent le sujet. Et on demande aux EPN de saisir les informations et écrire les articles. Est-ce le rôle des animateurs d’EPN d’y répondre ? Est ce qu’ils ont le temps ? Actuellement le site ne recense que les adresses des EPN, qui ont bien voulu s’inscrire. Les animateurs rencontrent un problème de disponibilités et de compétences.

Les EPN ne sont des lieux privilégiés pour la culture scientifique reprend Thierry, en précisant que les acteurs principaux - les scientifiques - sont assez disponibles pour faire ce travail.
Thomas s’inquiète plus de la construction du réseau de relations avec les scientifiques et ajoute que c’est un travail de longue alêne.

Thierry propose une solution en invitant les petites structures à se mettre en relation avec des structures plus adaptées, qui peuvent leur fournir un apport en savoir mais aussi un apport financier.

La CST : une question de motivation des animateurs ?

Hervé insiste sur le rôle de l’animateur, car c’est lui qui est au contact avec le public et s’il veut faire de la vulgarisation il en fera, sinon il n’en fera pas, son rôle dans la transmission du savoir scientifique est primordial.

Marielle profite de cette remarque pour parler de la formation et du recrutement des animateurs qui est fondamental. BAFA, DUT, BEATEP, DEFA, stages spécifiques... Elle a une préférence pour le D.U.T. d’animateur scientifique de Tours. Et ajoute que Planète science propose des formations toute l’année pour les animateurs. http://www.planete-sciences.org/

Amauri pose la question de savoir si c’est le rôle premier des EPN de transmettre la culture scientifique Par contre, il insiste sur le rôle qu’ont les EPN sur la connaissance et l’orientation des usagers vers des endroits où ils pourront avoir ce qu’ils veulent.

Nicolas reprend en disant que les cyber-centres faisaient appel à eux pour des interventions scientifiques, et confirme ainsi sa position qui est qu’on doit aller vers ceux qui savent.

Pour Amar, l’EPN est le meilleur endroit pour parler de ça, les animateurs devraient avoir les moyens d’aborder ce sujet.
Patricia demande à avoir une intercommunalité pour mieux orienter les usagers.

Pour Thomas, se pose alors la question de la qualification de l’animateur : Est-il un travailleur social ou un animateur scientifique ? La réflexion devrait se porter sur la création d’un réseau de formation continue et un réseau de diffusion de la culture scientifique qui pourraient faire se rapprocher les deux secteurs.

Hervé est pour le travail en réseau, c’est à dire, aller chercher les informations où elles le sont ou les faire venir, en demandant aux EPN d’échanger les animateurs.

Loïc soutient que les animateurs peuvent faire de la culture scientifique sans forcément faire appel à de grands moyens ? On peut faire le minimum ! Démythifier, expliquer ce qu’est un réseau, comment fonctionne un ordinateur...

Amar rétorque en disant que le rôle de l’animateur ce n’est pas de répondre à toutes les questions des usagers, mais servir de médiateurs pour aider les usagers à formuler leur questions pour qu’ils aillent chercher la réponse.

L’ordinateur peut être l’objet d’une plus grande culture, grâce à la motivation et la curiosité des animateurs.

Enfin le mot de la fin revient à Roger Tanguy, qui émet un constat en disant que l’ordinateur est devenu un produit commercial, un phénomène de mode, et les EPN sont là pour donner aux usagers une certaine maîtrise cet outil, mais on peut aller plus loin, et il le recommande.

Intégrer la culture scientifique dans les EPN ne se fera que si les animateurs sont motivés, et s’ils ont la curiosité de s’informer et de transmettre les informations sans pour autant suivre une recette de cuisine toute faite.

Par Madavane Virapin (et Loïc Dayot.)

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